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nouvelle réglementation d’étiquetage sur les allergènes (source viti vin)

( Publié le 26/12/2012 à 15h08 )
Les vignerons qui utilisent des produits à base d’œuf ou de lait pour la clarification de leurs vins seront dans l’obligation d’analyser leur vin selon une méthode agréée par l’Oiv. En cas de détection, les étiquettes des vins concernés devront arborer la nouvelle mention obligatoire : « contient » + l’allergène détecté ». Les vins des récoltes antérieures restent exemptés.
Une nouvelle directive européenne impose désormais aux producteurs de vins de mentionner, sur leurs produits, la présence éventuelle d’allergènes, outre les sulfites. Les produits de collage utilisés pour la clarification des moûts et des vins à base d’œufs contiennent de l’albumine et du lysosyme, et ceux à base de lait, de la caséine, qui sont des substances allergènes. Après études scientifiques, seules les colles à base de poisson ont obtenu une exemption définitive d’étiquetage obligatoire.
Les vignerons qui utilisent ces types de produits doivent donc obligatoirement procéder à une analyse, qui permettra de détecter l’éventuelle présence de ces substances dans les vins. Les laboratoires œnologiques sont en mesure de proposer cette prestation, dont la méthode doit être conforme aux méthodes d’analyse et aux critères de détection recommandés et publiés par l’Organisation internationale de la vigne et du vin (Oiv).

Si des résidus d’allergènes sont effectivement détectés, l’étiquetage est alors obligatoire (voir encadré). Dans le cas contraire, les vins seront exemptés et ces bulletins d’analyses permettront d’en prouver l’absence.
Quelles modalités d’étiquetage des allergènes ? (source  Vif)

Sur l’étiquette des vins dans lesquels restent des traces d’allergènes, figureront :

* des mentions obligatoires : Sur l’étiquette des vins, les mentions autorisées précédées du terme « contient » sont les suivantes :
• Pour l’œuf : « œuf », « albumine de l’œuf », « protéine de l’œuf », « produit de l’œuf », « lysozyme de l’œuf »,
• Pour le lait : « lait », « caséine du lait », « produit du lait », « protéine du lait »,

le cas échéant, en plusieurs langues de l’Union européenne.

*un pictogramme facultatif mentionnant dans toutes les langues de l’Union le mot « allergène ». A travers ce pictogramme, la Commission européenne a souhaité donner la possibilité aux opérateurs de « compléter les mentions obligatoires pour améliorer la lisibilité des informations données aux consommateurs et donner de meilleures garanties aux consommateurs ».

Les pictogrammes restent pour le moment facultatifs (© CEur)
La Commission ne donne pas d’indications précises concernant la place que les mentions et les pictogrammes doivent avoir sur les étiquettes. Les mentions doivent être facilement lisibles.
Il sera aussi possible d’ajouter une étiquette complémentaire sur la bouteille indiquant les mentions allergènes dans des langues autres que celles utilisées dans l’étiquette principale. Par exemple, si dans l’étiquette principale on a les mentions en FR, ENG, IT, ESP, DE, on peut ajouter une étiquette supplémentaires pour les bouteilles à destination des pays de l’Est avec les mentions en BU, HU, PL …
Concernant les sulfites, la mention « contient des sulfites » ou « anhydride sulfureux » reste toujours obligatoire sur les étiquettes des vins quand celui-ci est présent en concentration de plus de 10 mg/litre en termes de SO 2 total.

Cette nouvelle réglementation entre en application à partir des vins issus de la récolte 2012 mais aussi pour les vins étiquetés après le 30 juin 2012. Est par contre autorisée la commercialisation, jusqu’à épuisement des stocks, des vins mis sur le marché ou étiquetés avant cette date. Les vins élaborés que partiellement à partir de raisins de la récolte 2012 sont également concernés par cette nouvelle réglementation. Ces règles concernent aussi les vins des pays tiers qui seront mis sur le marché de l’Union Européene après le 30 juin 2012.

Règlement d’exécution UE n°579/2012 de la Commission du 29 juin 2012-
Source : Terre-net Média

St EMILION, on recommence…..

Le classement décennal des vins de Saint-Émilion, révisable tous les dix ans et homologué par le ministère de l’Agriculture, fait l’objet de plusieurs demandes d’annulation. « Trop d’erreurs ont été commises, et la réglementation n’a pas été respectée (…), nous sommes désolés de devoir en arriver là », a déclaré Lucie Carle, du château Croque-Michotte, en confirmant une information de la revue Terre de vins faisant état d’au moins deux autres demandes d’annulation devant le tribunal administratif de Bordeaux.

Sur les 96 candidats qui avaient déposé des dossiers pour figurer dans la liste des prestigieux « grands crus classés » et « premiers grands crus classés » de Saint-Émilion (Gironde), 82 avaient été retenus par l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao) du ministère de l’Agriculture. « Nous savons que le classement est un bien collectif et nous avons utilisé tous les recours à notre disposition », a encore expliqué Lucie Carle, affirmant n’avoir reçu « aucune réponse » et avoir attendu janvier, quelques jours avant la date limite, pour déposer sa requête au nom du château Croque-Michotte, grand cru classé jusqu’en 1996 et déjà à l’origine d’une demande d’annulation en 2006.

Enjeu commercial et financier

Selon Terre de vins, deux autres châteaux au moins devaient déposer un « recours en annulation de l’arrêté interministériel du 29 octobre 2012 portant homologation du classement des crus de l’appellation d’origine contrôlée Saint-Émilion grand cru » devant le tribunal administratif : le château Corbin-Michotte et le château La Tour du Pin Figeac.

Le premier classement des vins de Saint-Émilion a vu le jour en 1955. Véritable enjeu commercial et financier, ce classement est révisé tous les 10 ans. Mais le dernier avait été annulé par la justice, saisie par huit propriétés déclassées en 2006. Le gouvernement avait alors fait adopter le rétablissement du classement antérieur de 1996, en y intégrant les promotions de 2006. L’organisme de défense et de gestion de Saint-Émilion s’était adressé à l’Inao, lui-même épaulé par deux organismes de contrôle tiers et indépendants, pour éviter toute contestation du nouveau classement publié en septembre 2012

Source AFP

L’appellation champagne reconnue au Brésil

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