Le vin chaud fait partie des incontournables sur les pistes de ski comme sur les marchés de Noël. Très consommé l’hiver, sa recette présente l’avantage d’être très souple. On peut donc la personnaliser en fonction de ses goûts, à partir du moment où l’on conserve ses ingrédients principaux, soit le vin, rouge en général, la cannelle et la base sucrante, qui peut être du miel, du sucre de canne ou du sucre roux. On y ajoute en général des fruits (citrons, oranges, raisins secs, figues sèches, amandes effilées…) et des épices (anis étoilé, clous de girofle, noix de muscade, vanille, gingembre, poivre, cardamome…). Le but est de tester différentes combinaisons pour trouver votre favorite. Ensuite, la recette est simple : il suffit de placer tous les ingrédients dans une casserole, et de faire chauffer le mélange à 80 degrés Celsius environ pendant une vingtaine de minutes. Attention à la température, car la préparation ne doit absolument pas bouillir ! Plus la cuisson sera longue, plus le degré d’alcool sera faible, et moins le vin chaud sera acide. Une fois encore, c’est une question de goût.

Même si vous n’êtes pas Espagnol, vous connaissez forcément la sangria, une boisson synonyme de convivialité dans la péninsule ibérique. La recette originale, qui date de la fin du 19e siècle, mélange une bouteille de vin avec 8 cl de porto rouge, 8 cl de triple sec (grand marnier ou cointreau), 8 cl de cognac, du gingembre, le jus et le zeste d’une orange et d’un citron, de la cannelle et des fruits de saison. Mais là encore, c’est une affaire de goûts personnels, car la sangria est aujourd’hui devenue synonyme de boisson à base de vin dans laquelle ont macéré des fruits et des épices. L’avantage, c’est que vous pouvez la servir pour une soirée en petit comité, mais aussi pour une soirée avec beaucoup de convives si vous la mettez dans un saladier, un peu comme un punch au rhum.

Les Espagnols aiment les cocktails à base de vin, et on en trouve bien d’autres que la traditionnelle sangria, à l’image du Tinto de Verano, qui se traduit en Français par « vin rouge d’été ». Vous l’aurez compris, il s’agit comme la sangria d’une boisson rafraîchissante, qui consiste simplement à mélanger dans un verre du vin rouge fruité (10 cl), de la limonade (10 cl), un citron et des glaçons. Il n’y a pas plus simple !

Cette fois-ci, on quitte la péninsule ibérique pour l’Italie. Le Spritz est né au 19e siècle, quand la région de Venise était occupée par les Autrichiens. Ces derniers, qui trouvaient les vins blancs locaux trop secs, ont pris l’habitude de les mélanger avec une giclée d’eau gazeuse (« spritzen » signifie « giclée » en allemand). Au milieu du 20e siècle, les Vénitiens se l’approprièrent en y ajoutant du campari, leur apéritif amer favori. Aujourd’hui, ce cocktail fait partie des incontournables pour tous ceux qui visitent la ville des amoureux. Pour un verre, prévoyez 4 cl d’eau gazeuse (perrier, salvetat), 4 cl de campari et 6 cl de vin blanc sec. Il existe également une variante très connue, appelée l’Aperol Spritz. Pour la réaliser, il suffit de mélanger 2 cl d’eau gazeuse, 3 cl d’aperol et 5 cl de vin blanc sec.

Comme tous les cocktails précités, la piscine varie largement d’un bar à l’autre, et en fonction des préférences de chacun. Ce cocktail peut ainsi être préparé avec du vin blanc, du rosé, ou même du champagne. Mais pour cette recette, nous avons choisi de privilégier le rosé (trois volumes) mélangé à du jus de pamplemousse (un volume). Cette boisson est servie dans un verre rempli de glaçons, après y avoir versé une cuillère à café de sirop de grenadine.

Antoine Woerlé/Frédéric Voné