Lyon (69) Au terme d’un premier mandat réussi, le meilleur sommelier du monde 1992 va poursuivre son action au sein d’une association qui compte plus de 1 000 membres et des partenaires qui la soutiennent.



Organisée avec un peu d’avance sur le calendrier habituel, l’assemblée générale de l’Union de la sommellerie française (UDSF) s’est déroulée en prélude des festivités qui accompagnaient le 50e anniversaire de sa création. Elle a permis au président sortant Philippe Faure-Brac de dresser un rapide bilan notamment marqué par le développement d’actions à destination des jeunes en formation. Trois cents d’entre eux étaient réunis en novembre à Paris pour suivre la finale du concours du meilleur jeune sommelier de France et un film pédagogique sur le métier de sommelier en est encours d’achèvement. Sur un plan économique, l’arrivée de nouveaux partenaires aux côtés des historiques donne à l’UDSF les moyens d’être plus visible et d’augmenter ses activités.

Les concours pour valoriser le métier

Les concours demeurent cependant la plus efficace des vitrines pour la profession. Les prochains rendez-vous au programme sont la finale du Master of Port (20 et 21 octobre) et la sélection du candidat français pour le prochain concours Europe (25 novembre). Quant au meilleur sommelier de France, il devrait à nouveau s’insérer dans le programme d’EquipHotel en 2020. L’organisation de ces épreuves va évoluer. Fabrice Sommier, directeur des concours jusqu’alors, a souhaité prendre un peu de recul et a imaginé une formule qui responsabilise un membre de l’association par épreuve organisée par l’UDSF, sous l’autorité de Philippe Faure-Brac.

Du côté de l’équipe dirigeante, Fabrice Sommier et Antoine Woerlé demeurent aux côtés du président réélu. Un bureau qu’intègrent Arnaud Fatôme (trésorier) et Frédéric Devautour (trésorier adjoint).

En conclusion de cette assemblée, Paul Brunet, déjà élevé au titre de MOF honoris causa il y a quelques semaines, a été fait chevalier de l’ordre national du Mérite agricole.

————————